La LEPAPE Marmotte Granfondo Alpes débute à l’aube, au cœur du village de Bourg d’Oisans. Une fois le départ sonné, toute la tension s’évapore avec les premiers coups de pédales sous l’acclamation des passionnés. Après une dizaine de kilomètres à plat, la première difficulté du jour apparaît, le col de la Croix de Fer. Une ascension longue et régulière d’une vingtaine de kilomètres avec des passages à plus de 10%. Une fois au sommet, la sécurité est de rigueur avec le « gel » du chronométrage pour la descente. Objectif : prendre son temps et surtout bien négocier cette portion technique et rapide.
Une fois le pied du col atteint, c’est une longue remontée de la Vallée de la Maurienne qui attend les participants. Saint Michel de Maurienne marque le début du plat de résistance de la journée avec l’enchaînement Télégraphe (1 570m) et Galibier (2 645m), soit 2 000m/d+ en 35 km. Le ravitaillement de Valloire à mi chemin permet de recharger les batteries avant d’attaquer le majestueux Galibier et ses murs de neige sur les bords de route. La descente, par le col du Lautaret, jusqu’à Bourg d’Oisans permet aux organismes de récupérer un peu des efforts fournis.
Les 21 lacets de l’Alpe marquent l’ultime difficulté de la journée. Et pas des moindre puisque c’est un véritable challenge qui attend les cyclistes avec les 2 premiers virages à 13% de moyenne. Quelle belle image de voir tous ces cyclistes lutter dans cette ascension mythique où le Tour de France a écrit les plus belles pages de son histoire. Une fois la ligne d’arrivée franchie, c’est un mélange particulier d’émotion, de fatigue et parfois de douleur, mais surtout de satisfaction et de fierté, qui se lit sur les visages des heureux Finishers.