Pour débuter cette nouvelle année, nous sommes allés à la rencontre d’un triathlète dont le nom vous dit sûrement quelque chose… Thomas Lemaitre !
Vainqueur en 2020 de la cyclosportive GF Mont Ventoux, deuxième de la Mercantour Turini ou encore vainqueur en 2019 de L’AlpsMan Lac d’Annecy (Triathlon Xtrem), ce Breton d’origine, aujourd’hui installé à St-Raphaël, a tout simplement terminé n°1 mondial de notre classement OTK en 2020.
Parcours atypique, exploits sportifs les plus fous et objectifs pour la saison 2021, nous vous embarquons dans la roue d’un professeur de mathématiques pour qui le sport rime avant tout avec plaisir.
Q𝐮𝐚𝐧𝐝 𝐞𝐭 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐚𝐯𝐞𝐳-𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞𝐧𝐜𝐞́ 𝐥𝐞 𝐭𝐫𝐢𝐚𝐭𝐡𝐥𝐨𝐧 ? 𝐐𝐮𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐞𝐬𝐭 𝐯𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐝𝐢𝐬𝐜𝐢𝐩𝐥𝐢𝐧𝐞 𝐝𝐞 𝐩𝐫𝐞́𝐝𝐢𝐥𝐞𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 ?
« Avant de me mettre au triathlon, j’ai fait mes premières gammes à la voile, étant originaire de Bretagne. Je me suis mis au triathlon en 2004, après m’être éloigné de la côte Atlantique pour la banlieue parisienne. Pas mal de pépins physiques m’ont embêté jusqu’en 2015. Au niveau des disciplines, je suis surtout à l’aise en course à pied sur les parcours escarpés du type trail. J’avance bien aussi sur le vélo, mais mon poids et mon gabarit ne me favorisent pas vraiment sur les tracés plats et roulants ».
J𝐮𝐬𝐭𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭, 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐚𝐯𝐞𝐳-𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐝𝐞́𝐜𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐭 𝐯𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐩𝐨𝐭𝐞𝐧𝐭𝐢𝐞𝐥 𝐚̀ 𝐯𝐞́𝐥𝐨, 𝐚𝐮 𝐩𝐨𝐢𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐠𝐚𝐠𝐧𝐞𝐫 𝐮𝐧𝐞 𝐩𝐫𝐞𝐬𝐭𝐢𝐠𝐢𝐞𝐮𝐬𝐞 𝐜𝐲𝐜𝐥𝐨𝐬𝐩𝐨𝐫𝐭𝐢𝐯𝐞 ?
« J’ai toujours un peu roulé depuis mon plus jeune âge (j’ai d’ailleurs participé à l’Etape du Tour 1997 quelques jours avant mes 18 ans…), sans pour autant avoir l’esprit de compétition.Mais paradoxalement, le déclic est venu l’année dernière, pendant le confinement, lors de mes entraînements sur Zwift.Surpris par mes bonnes performances par rapport aux autres coureurs (et particulièrement sur les terrains montagneux), une émulation positive s’est créée.C’est d’ailleurs grâce à Zwift que j’ai découvert OTAKAM et les courses organisées par l’équipe ! »
𝐀 𝐪𝐮𝐨𝐢 𝐫𝐞𝐬𝐬𝐞𝐦𝐛𝐥𝐞 𝐮𝐧𝐞 𝐬𝐞𝐦𝐚𝐢𝐧𝐞 𝐭𝐲𝐩𝐞 𝐝’𝐮𝐧 𝐩𝐫𝐨𝐟𝐞𝐬𝐬𝐞𝐮𝐫 𝐝𝐞 𝐦𝐚𝐭𝐡𝐞́𝐦𝐚𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐭𝐫𝐢𝐚𝐭𝐡𝐥𝐞̀𝐭𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐟𝐢𝐫𝐦𝐞́ ?
« C’est vrai que le triathlon me prend beaucoup de temps, car il faut s’entraîner dans les trois disciplines. L’avantage en étant prof, c’est que mes heures de cours sont fixées à l’avance. Cela me permet d’organiser mon travail personnel comme je le souhaite (correction des copies…), et avoir du temps pour m’entraîner. J’ai donc un rythme hebdomadaire assez régulier, entre 15h et 20h de sport par semaine. »
𝐌𝐚𝐥𝐠𝐫𝐞́ 𝐮𝐧 𝐜𝐚𝐥𝐞𝐧𝐝𝐫𝐢𝐞𝐫 𝐪𝐮𝐢 𝐫𝐢𝐬𝐪𝐮𝐞 𝐝’𝐞̂𝐭𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐚𝐮 𝐩𝐞𝐫𝐭𝐮𝐫𝐛𝐞́, 𝐪𝐮𝐞𝐥𝐬 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐯𝐨𝐬 𝐨𝐛𝐣𝐞𝐜𝐭𝐢𝐟𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐬𝐚𝐢𝐬𝐨𝐧 𝟐𝟎𝟐𝟏 ?
« Cette année, mon principal objectif sera de remettre mon titre en jeu sur L’AlpsMan Lac d’Annecy, le 5 Juin. Au niveau des cyclosportives, je sais déjà que je m’alignerai sur les 3 épreuves du calendrier Mercan’Tour Granfondo. »
𝐏𝐨𝐮𝐫 𝐟𝐢𝐧𝐢𝐫, 𝐩𝐨𝐮𝐯𝐞𝐳-𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐫𝐚𝐜𝐨𝐧𝐭𝐞𝐫 𝐯𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐦𝐞𝐢𝐥𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐬𝐨𝐮𝐯𝐞𝐧𝐢𝐫 𝐚̀ 𝐯𝐞́𝐥𝐨 ?
« J’en ai plein ! Mais à choisir, je dirais le jour où je suis allé chercher le KOM du Ventoux par Bédoin : j’avais de bonnes jambes et la météo était assez clémente. Je me souviens du dernier kilomètre où il fallait que je donne tout ce qui me restait, n’étant pas certain de récupérer le meilleur chrono. L’adrénaline au moment de regarder mon temps officiel sur Strava, puis le soulagement. »
Pour rappel, 𝐓𝐡𝐨𝐦𝐚𝐬 𝐋𝐞𝐦𝐚𝐢𝐭𝐫𝐞 𝐩𝐨𝐬𝐬𝐞̀𝐝𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝟑 𝐦𝐞𝐢𝐥𝐥𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐭𝐞𝐦𝐩𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐦𝐨𝐧𝐭𝐞́𝐞 𝐝𝐮 𝐌𝐨𝐧𝐭 𝐕𝐞𝐧𝐭𝐨𝐮𝐱 𝐬𝐮𝐫 𝐒𝐭𝐫𝐚𝐯𝐚, 𝐫𝐢𝐞𝐧 𝐪𝐮𝐞 𝐜̧𝐚 !
A la sortie du confinement, se sachant en forme et estimant le KOM par le fameux versant de Bédoin à sa portée, il s’est dit : « pourquoi pas aller le chercher ? » Objectif atteint le 22 mai, et comme cela ne lui suffisait pas, il est allé chercher celui par Malaucène le 1er Juin et le dernier par Sault 10 jours plus tard. En enchainant avec une victoire quelques mois plus tard lors de la Santini GF Mont-Ventoux, le Mont Chauve semble être devenu son terrain de jeu favori.
Tout ce qu’on lui souhaite, c’est de conserver ses 3 couronnes au soir du 7 juillet et de la double ascension du Tour de France sur le Géant de Provence !